Une récente étude publiée dans la revue Nature a mis en lumière les marqueurs biologiques associés au COVID longue durée, une collection de symptômes persistants vécus par les individus après avoir guéri du COVID-19. Bien qu’il n’existe aucun test spécifique pour le COVID longue durée, les chercheurs ont utilisé des analyses sanguines pour analyser les marqueurs immunitaires et les niveaux hormonaux de 273 participants adultes à l’Université Mount Sinai et à l’Université Yale.
L’étude a défini le COVID longue durée comme des symptômes persistants pendant plus de six semaines après l’infection. Les chercheurs ont constaté des niveaux plus bas de cortisol, une hormone associée au stress, chez les individus atteints du COVID longue durée. Ils ont également identifié des différences distinctes dans certaines cellules immunitaires et marqueurs inflammatoires dans le sang de ces individus.
Le Dr Alison Morris, chef de division à l’École de médecine de l’Université de Pittsburgh, a déclaré que ces découvertes suggèrent des mécanismes potentiels sous-jacents au COVID longue durée et pourraient conduire à des traitements ciblés. Le Dr Shari Barnett Brosnahan, chercheur sur le COVID-19 à l’Université de New York, a qualifié cette étude de « véritablement remarquable », mais a souligné que des recherches supplémentaires sont nécessaires.
Bien que cette étude ait été menée sur un nombre limité de participants, elle contribue aux efforts continus pour mieux comprendre le COVID longue durée. L’identification de marqueurs biologiques spécifiques pour le COVID longue durée pourrait faciliter le diagnostic de la maladie et adapter les traitements.
Le COVID longue durée est un terme utilisé pour décrire des symptômes et des conditions persistantes qui durent au moins quatre semaines après la guérison du COVID-19. Selon le Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, ces symptômes peuvent varier en gravité et affecter plusieurs systèmes d’organes du corps. Les plaintes courantes comprennent la fatigue, les troubles de la mémoire, les problèmes de sommeil, les difficultés respiratoires, les vertiges et les problèmes d’estomac.
L’administration Biden a reconnu le COVID longue durée comme un handicap et a créé l’Office de la Recherche sur le COVID longue durée pour soutenir les personnes affectées par cette condition. Les conclusions de l’étude pourraient être cruciales pour aider les médecins à diagnostiquer et à fournir les services nécessaires aux personnes gravement touchées par le COVID longue durée.
Sources :
– Nature
– ABC News