L’adjuvant Matrix-M de Novavax, qui améliore la protection vaccinale, est un composant clé d’un vaccin antipaludique recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cet adjuvant avait déjà été testé dans un candidat vaccin de l’Université d’Oxford avant la pandémie de COVID-19. Fier du rôle joué par son adjuvant Matrix-M, Novavax l’a autorisé au Serum Institute of India (SII) pour une utilisation dans les pays endémiques.
Le nouveau vaccin antipaludique contribuera à répondre à la forte demande de vaccins en Afrique, avec le SII, le plus grand producteur de vaccins au monde, fournissant les doses. Le PDG du SII, Adar Poonawalla, s’est montré optimiste quant à l’existence d’une autre option pour les pays confrontés à des pénuries de vaccins.
Le SII a déjà commencé la production du vaccin R21/Matrix-M et prévoit de le lancer l’année prochaine. La société prévoit d’augmenter sa production à 200 millions de doses au cours des deux prochaines années. Poonawalla a déclaré qu’une seule dose coûterait moins de 5 dollars.
La fabrication de vaccins localement en Afrique a été un défi, avec peu de fournisseurs sur le continent. La pandémie de COVID-19 a mis en évidence le besoin de davantage d’options de fabrication dans le Sud global. Des efforts ont été déployés par différentes sociétés pour remédier à ce problème. Pfizer s’est associé à l’Institut Biovac en Afrique du Sud, tandis que Moderna s’est engagé à ouvrir une installation au Kenya. Toutefois, certains de ces projets ont depuis été réduits ou annulés.
La Fondation Mastercard s’est associée à l’Institut Pasteur de Dakar au Sénégal pour investir dans les capacités de fabrication, contribuant ainsi à l’objectif de l’Union africaine de produire 60 % des besoins en vaccins du continent d’ici 2040. Le Serum Institute s’est associé à Aspen Pharmacare pour produire plusieurs vaccins, contribuant à l’objectif d’autosuffisance dans la production de vaccins sur le continent.
Sources :
– [Source 1]
– [Source 2]