Nouvel essai clinique offrant de l’espoir à une jeune femme atteinte d’une maladie génétique rare

Nouvel essai clinique offrant de l’espoir à une jeune femme atteinte d’une maladie génétique rare

Une jeune femme nommée Ella Hines, atteinte du syndrome de Li-Fraumeni (LFS), une maladie génétique rare qui augmente le risque de certains cancers, a trouvé de l’espoir grâce à un nouvel essai clinique. L’essai teste l’efficacité du médicament anti-diabète Metformin dans le traitement du LFS. En cas de succès, cet essai pourrait offrir de meilleures perspectives aux personnes atteintes de LFS à l’avenir.

À peine âgée de neuf mois, Ella Hines a été diagnostiquée d’un cancer rare des glandes surrénales. Puis, à l’âge de 23 ans, elle a fait face au cancer du sein. Il y a deux ans, elle a été diagnostiquée LFS, ce qui augmente son risque de développer un cancer de 90% tout au long de sa vie.

L’essai clinique, lancé cet été, vise à inscrire 224 patients atteints de LFS au Royaume-Uni. Il est financé par le partenariat entre l’Institut national de recherche et de soins de santé et le Conseil de la recherche médicale, avec le soutien supplémentaire de Cancer Research UK. Grâce à cet essai, les chercheurs espèrent déterminer si le Metformin, un médicament couramment utilisé pour traiter le diabète, peut être efficace pour réduire le risque de cancer chez les personnes atteintes de LFS.

Pour Ella Hines, cet essai offre de l’espoir. Elle « se réjouit de pouvoir y participer » et espère qu’il bénéficiera non seulement à elle-même, mais donnera également de meilleures perspectives aux autres personnes atteintes de LFS à l’avenir. Ella reconnaît les défis auxquels elle a été confrontée au cours de son parcours, notamment la perte de ses cheveux, cils et ongles, ce qui a entraîné une perte de confiance en soi. Elle espère que ses expériences pourront servir d’inspiration à d’autres jeunes adultes et enfants traversant des épreuves similaires.

La professeure Sarah Blagden, directrice du Bureau des essais cliniques en oncologie de l’Université d’Oxford, souligne l’importance de cet essai pour les personnes qui vivent actuellement dans la peur de développer un cancer en raison de leurs facteurs de risque. Cet essai offre la possibilité d’un avenir meilleur aux personnes atteintes de LFS.

Sources:
– Institut national de recherche et de soins de santé
– Conseil de la recherche médicale
– Cancer Research UK
– Université d’Oxford

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