Cet article raconte l’histoire de Nadia, Ali et leurs deux fils, Elie et Jad, et les défis auxquels ils sont confrontés pour poursuivre des opportunités d’éducation et de carrière au Liban. Tant Nadia qu’Ali ont dû quitter leur emploi en raison du coût élevé des trajets, qui s’est avéré supérieur à leurs revenus. Cette décision a été particulièrement difficile pour Ali, car il considère que le métier d’infirmier est une « vocation d’amour » et un moyen de servir et d’aider les gens.
Pour joindre les deux bouts, Ali a acheté un tuk-tuk pour effectuer des livraisons, mais les revenus générés ne suffisent pas à couvrir leurs dépenses. La famille a dû réduire ses dépenses domestiques et donner la priorité à la scolarisation de leurs enfants dans de bonnes écoles. Malgré leurs difficultés financières, Elie et Jad sont déterminés à poursuivre leurs rêves.
Elie, le fils aîné, a initialement étudié la biochimie mais a dû passer à l’informatique en raison de la charge financière. Il a ensuite dû abandonner l’école d’infirmiers. Actuellement, il travaille dans une pharmacie et aspire à devenir pharmacien pour aider les personnes avec leurs besoins en médicaments. Elie croit fermement que la profession d’infirmier est une profession vitale qui mérite respect et admiration.
Jad, le fils cadet, est en terminale et excelle académiquement. Il aspire à étudier l’intelligence artificielle (IA) car il voit son impact potentiellement positif sur la société. Cependant, le défi qu’il affronte est que l’IA n’est pas encore une filière formelle au Liban, et elle est rattachée à l’informatique. Malgré cela, Jad reste déterminé à élargir ses connaissances et apprend une nouvelle compétence chaque semaine.
Cet article met en évidence les défis financiers et éducatifs auxquels cette famille est confrontée et leur détermination à les surmonter. Il met également en lumière l’importance de soutenir et de reconnaître des professions comme l’infirmier, ainsi que l’acceptation des domaines émergents tels que l’IA au Liban.
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