Impact du VPH sur le cancer du col de l’utérus et les défis auxquels les femmes noires d’Afrique du Sud sont confrontées

Impact du VPH sur le cancer du col de l’utérus et les défis auxquels les femmes noires d’Afrique du Sud sont confrontées

Cet article discute de l’impact du virus du papillome humain (VPH) sur le cancer du col de l’utérus et des défis auxquels les femmes noires d’Afrique du Sud sont confrontées. Le col de l’utérus est composé de trois couches et une infection par le VPH peut entraîner des changements dans l’ADN du col de l’utérus, provoquant finalement une croissance cellulaire anormale et potentiellement un cancer. On estime que 99% des cancers du col de l’utérus sont causés par le VPH.

Les femmes noires d’Afrique du Sud sont touchées de manière disproportionnée par le VPH et le cancer du col de l’utérus. Cela est dû à une combinaison de facteurs tels que la pauvreté, le manque d’accès à une alimentation nutritive et la prévalence élevée du VIH. Un système immunitaire sain est crucial pour lutter contre le VPH, mais la majorité des femmes en Afrique du Sud n’ont pas de système immunitaire sain en raison de ces facteurs.

De plus, le système de santé en Afrique du Sud contribue également aux défis auxquels les femmes noires sont confrontées. L’accès aux mesures préventives telles que le dépistage et la vaccination est difficile pour de nombreuses femmes, en particulier les femmes noires. Les femmes font souvent face à des retards dans la réception des résultats du frottis cervico-utérin ou rencontrent des professionnels de la santé indisponibles. Le système gouvernemental recommande actuellement des frottis tous les 10 ans, tandis que dans le secteur privé, ils sont effectués chaque année.

La vaccination est une mesure préventive importante contre le VPH. Elle prépare le système immunitaire à lutter contre le VPH et peut aider à augmenter le nombre de personnes capables d’éliminer le virus. Des pays comme la Nouvelle-Zélande et l’Australie ont presque éliminé le cancer du col de l’utérus grâce à une vaccination généralisée.

Il est également important de reconnaître que les garçons et les hommes peuvent être porteurs du VPH. Bien que les cas de cancer du pénis soient rares, les garçons qui ont certains comportements sexuels peuvent être exposés au risque de développer un cancer du rectum ou de la gorge. La vaccination des garçons et des hommes contre le VPH devrait être envisagée pour prévenir la transmission aux filles et aux femmes.

L’article conclut en soulignant le besoin de volonté politique pour aborder la question du cancer du col de l’utérus. Si le cancer du col de l’utérus affectait principalement les hommes, la vaccination serait probablement plus répandue. Les hôpitaux gouvernementaux en Afrique du Sud proposent des options de traitement du cancer du col de l’utérus, telles que la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie, en fonction du stade du cancer.

En conclusion, le VPH a un impact significatif sur le cancer du col de l’utérus, en particulier chez les femmes noires d’Afrique du Sud. Il est essentiel de s’attaquer aux défis auxquels ces femmes sont confrontées, notamment la pauvreté et le manque d’accès aux soins de santé, afin de réduire le fardeau du cancer du col de l’utérus dans le pays.

Sources :
– Article source : Langanani Mbodi, « Lack of political will means cervical cancer is preventable yet killing women in South Africa, » The Daily Maverick
– Définitions : VPH – Virus du papillome humain

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