Une épidémie d’ulcère de Buruli, une infection bactérienne mangeuse de chair, se propage dans plusieurs banlieues de Melbourne, incitant les autorités à émettre une mise en garde et à exhorter les résidents à rester vigilants. Les cas de cette maladie invalidante ont connu une augmentation significative ces dernières années, l’infection atteignant maintenant six nouvelles banlieues du nord de Melbourne.
Les banlieues touchées comprennent Brunswick West, Coburg, Pascoe Vale South, Essendon, Moonee Ponds et Strathmore. L’unité de santé publique de Western Health (WPHU) a signalé que presque tous les nouveaux cas étaient liés à ces zones. Victoria Health a confirmé que la maladie n’est plus limitée à des endroits spécifiques et qu’elle a été détectée dans plusieurs parties de l’État.
L’ulcère de Buruli est causé par la bactérie Mycobacterium ulcerans, qui est transmise des opossums aux humains par les moustiques. Une fois infecté, l’homme ne peut pas transmettre la maladie à d’autres humains. Les symptômes commencent généralement par une lésion, ressemblant à une piqûre ou à une bosse sous la peau, qui augmente progressivement de taille pendant des jours ou des semaines. La piqûre peut prendre plusieurs mois pour se développer, ce qui signifie que les personnes présentant des signes de la maladie pourraient avoir été exposées dès le début de l’année 2023.
Le maire de la ville de Moonee Valley, M. Pierce Tyson, a exhorté les résidents présentant des lésions non cicatrisantes à consulter un médecin dès que possible. La plupart des cas d’ulcère de Buruli peuvent être traités avec des antibiotiques par voie orale, mais un diagnostic précoce joue un rôle crucial pour garantir une guérison plus rapide et plus complète.
Pour éviter le risque de contracter l’ulcère de Buruli, il est essentiel de réduire le risque de moustiques dans et autour de la maison. Cela peut être réalisé en couvrant ou en éliminant les sources potentielles de reproduction des moustiques, telles que les gouttières, les récipients et les boîtes ouvertes. La protection des réservoirs d’eau pour prévenir la reproduction des moustiques et l’installation de moustiquaires aux fenêtres et aux portes sont également des mesures efficaces.
Des précautions supplémentaires consistent à utiliser des répulsifs contenant du diéthyltoluamide (DEET) ou du picaridine, à porter des vêtements amples et de couleur claire, et à éviter les zones propices aux moustiques, en particulier à l’aube et au crépuscule. Bien que le risque global de transmission soit considéré comme faible, la prise de ces mesures préventives peut réduire davantage le risque.
Si vous avez des informations sur cette épidémie ou si vous soupçonnez des cas potentiels, veuillez envoyer un courrier électronique à [email protected]. Restez informé en nous suivant sur Facebook, Instagram, TikTok, Twitter et YouTube.
Sources :
– Unité de santé publique de Western Health (WPHU)
– Victoria Health